Lidl Baziège. Flexibilité, à qui profite le crime ?

Texte du tract

Aujourd’hui, travailler à Lidl c’est travailler samedis et jours fériés. Et impossibilité d’avoir 3 semaines de congés consécutives l’été. Depuis plus d’un siècle, nos anciens se sont battus et ont gagné la baisse du temps de travail. Disposer de jours et d’heures de repos est le résultat d’un combat social. Mais plus les années passent et plus Lidl gagne d’argent sur notre dos. Nous sommes toujours plus au travail et moins libres de la date de nos congés qui nous sont dus.

Récemment, des salarié.e.s ont été convoqué·e·s pour absence « injustifiée » le 1^er novembre. Certain.e.s avaient pourtant prévenu par écrit de leur refus de travailler les jours fériés, en accord avec "l’usage" de la direction de Lidl Baziège. L’arbitraire semble être de mise dans notre entrepôt. Ce n’est pas un hasard : le flou des règles permet de nous déstabiliser et nous contraindre.

Combien d’entre nous ont été convoqué·e·s pour absentéisme le samedi alors qu’on enchaîne, depuis des mois, des week-end d’un jour et demi seulement ? On nous promet 12 samedis en moyenne par an, c’est juste la limite légale ! Le premier mois d’embauche, les 4 samedis sont donnés. En revanche, les 11 mois suivants, l’accès à nos samedis est soumis au bon vouloir de la direction. Cela frôle la violation de notre convention collective : « Les entreprises s’efforceront d’organiser le roulement de telle sorte que les salariés qui le souhaitent puissent bénéficier, 1 semaine sur 4, de 48 heures de repos consécutives. En tout état de cause, ils doivent bénéficier d’un repos de 48 heures consécutives comprenant le dimanche au moins toutes les 12 semaines. » (Article 5.12)

La direction se soucie peu de nous et pense surtout à ses profits.

Apprenons ensemble quels sont nos droits pour nous défendre et nous faire respecter. Soyons solidaires entres secteurs et générations. Caristes, préparateur·trice·s, agent·e·s de quai, réceptionnaires, agent·e·s de nettoyage, agent·e·s des entrées des marchandises, chauffeur·euse·s poids-lourds, personnels de magasins, réagissons, luttons, syndiquons-nous !

Tract maquetté

Photo lors d’un tractage