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Sur le 1er mai

dimanche 27 avril 2025, par CNT Industries & Services 31

Le 1er mai 2025 en Haute-Garonne

Voila horaires et lieux de début des manifestations :

  • Muret : 10h30, Sous-préfecture
  • Saint-Gaudens : 10h30, Jean Jaurès.
  • Toulouse : 10h30, Esquirol

Le 1er mai, et après ?

En 2023, nous avons lutté pour nos retraites. Ce sujet ultra-mobilisateur ne nous a pas suffi pour stopper la bourgeoisie. Elle se sent donc libre, à raison, de continuer franchement son offensive.

Ni une ni deux, elle s’attaque de nouveau à notre droit au « chômage », avec notamment 15h/semaine de travail gratuit. Cela pèse directement sur les « chômeur·euse·s » et indirectement sur les autres en nivelant par le bas les conditions de travail et de rémunération. Et puis tant qu’à faire, autant s’attaquer encore à ce qui reste de services authentiquement publics, avec une franche coupe budgétaire. En revanche, la police et l’armée, elles, ne sont pas impactées, au contraire même en cette période de fascisation.

En plus de ces attaques immédiates, la bourgeoisie continue son autre œuvre destructrice : sixième extinction de masse, artificialisation des sols, extractivisme, sur-usage et pollution de l’eau sont des non-sujets. Les capitalistes vantent les réductions des gaz à effet de serre ici en France, sans pour autant se soucier de nos importations. Or, les effets se font de plus en plus sentir, surtout pour les plus pauvres. On est dans le même bateau, mais pas au même endroit et pas avec le même équipement.

Mais à court et moyen termes, la classe adverse aurait tort de changer de cap. Ça lui profite bien, et ces attaques passent les unes après les autres. Alors l’enfant pourri gâté veut plus, toujours plus. Il n’y a pas de limite.

Ce 1er mai, comme les précédents, est l’occasion d’une marchounette, dont on sait qu’il ne faut rien en attendre, si ce n’est de montrer notre force potentielle. Il nous faut donc la matérialiser, au-delà des postures, fussent-t-elles « anti-capitalistes » ou « révolutionnaires ».

Il nous faut renouer avec une sociabilité et une culture de classe. Il nous faut rompre avec les discours désincarnés et l’intellectualisme. Il nous faut nous doter d’une ossature stratégique et la mettre en œuvre. Pour ça, il nous faut un outil unitaire de classe : le Syndicat.

Après la manifestation

Après la manifestation, venez au local (270 avenue de Muret, 31300 Toulouse). Il y aura de quoi boire et manger, sur fond de musique. Et c’est un bon moyen de se parler, et pourquoi pas même débattre.