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Manifeste pour un féminisme pro-droits des travailleurs et travailleuses du sexe
lundi 28 mars 2022, par
La Journée internationale des travailleurs et travailleuses du sexe commémore chaque 2 juin l’occupation de l’église de Saint-Nizier à Lyon, en 1975. En ce jour rappelant cet évènement fondateur de l’organisation collective du mouvement pour les droits des TDS à travers le monde, les féministes de mouvances diverses, appuyés par des organisations militantes et de solidarité, réaffirment dans un manifeste le besoin de consolider un féminisme solidaire et respectueux des droits de tous et de toutes les TDS.
Prenant le relais de celles qui ont occupés l’Eglise de Saint-Nizier pour s’insurger contre la répression policière et les arrestations arbitraires dues à leur simple présence dans l’espace public, 46 ans plus tard, le constat est accablant : la marginalisation des travailleur·se·s du sexe et de leur parole s’est accrue.
Ce manifeste s’inscrit dans un contexte de répression quotidienne et de stigmatisation croissante, aggravé depuis 5 ans avec l’adoption de la loi de pénalisation des clients. Loin de lutter efficacement contre la traite des êtres humains et de protéger les travailleur·se·s du sexe, cette loi les a précarisé·e·s et exposé·e·s à des violences et des risques encore plus élevés pour leur santé. De plus, la pandémie de Covid19, ses restrictions et l’indifférence de l’Etat n’ont fait que les vulnérabiliser encore plus.
Comme exprimé dans le manifeste, les féministes et travailleur·se·s du sexe luttent contre toutes les inégalités et oppressions envers les personnes les plus marginalisées, soutiennent les droits des personnes migrantes, militent pour le droit à disposer de leur corps et demandent la décriminalisation totale du travail sexuel pour que tou·te·s puissent se libérer des contraintes qui les acculent à de mauvaises conditions de travail et d’existence.
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