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17 mars : en grève !
mercredi 16 mars 2022, par
Notre texte d’appel
En pleine crise, le patronat et son gouvernement continuent leur politique capitaliste. Les profits s’accumulent sans frein, le covid est presque en libre circulation, et un prochain quinquennat anti-social et écocidaire se prépare.
Le passe instrumentalise la situation sanitaire pour accélérer la remise en cause de nos droits. Des salarié·e·s sont privé·e·s de leur salaire. En parallèle, le gouvernement refuse de lever les brevets sur les vaccins et d’en partager les doses, mais aussi de prendre des mesures préventives fortes (dont la distribution gratuite de masques FFP2 et l’interdiction de masques moins protecteurs en milieu clos), ainsi que d’investir massivement dans l’hôpital public et l’éducation.
Le gouvernement reprend aussi ses attaques contre la Sécurité Sociale qui avaient été suspendues en 2020. La contre-réforme de l’assurance chômage est passée. Elle durcit les conditions d’ouverture des droits au chômage et baisse le montant des indemnités. En pleine crise sociale, c’est d’une extrême violence. Quant à l’attaque de nos retraites, tous les partis à droite veulent la faire durant le prochain quinquennat. Hanté par la grève de l’hiver 2019-2020, le gouvernement ne veut pas risquer une nouvelle explosion sociale avant les élections. Cela démontre une énième fois que la bourgeoisie ne comprend que le rapport de force.
L’extrême-droite se nourrit de cette situation et devient une menace toujours plus palpable contre les travailleur·euse·s, les racisé·e·s, les musulman·e·s, les femmes et LGBT+, entre autres.
Pour y faire face, notre seule échappatoire est la lutte et l’entraide de classe.
C’est en ce sens que le syndicat CNT inter-professionnel de Haute-Garonne appelle l’ensemble des travailleur·euse·s (salarié·es, chômeur·euse·s, en formation, retraité·e·s...) à faire grève le jeudi 17 mars 2022 pour se joindre à l’appel intersyndical national et interprofessionnel.
Une unique journée de grève ne sera pas suffisante pour regagner du terrain. Seuls un renouveau de l’auto-organisation syndicale et la construction d’une grève générale, nous permettront de stopper la casse sociale, d’inverser le rapport de force et de barrer la route au fascisme.
Manifestations à Toulouse
Place Arnaud-Bernard, 14h00.
Le tract maquetté
Le droit de grève : comment ça marche ?
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