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Le 1er Mai, toutes et tous dans la rue pour une riposte sociale !
vendredi 27 avril 2018, par
Les attaques contre les travailleuses et travailleurs se multiplient à un rythme effréné. En moins d’un an, ce sont tous les secteurs d’activité qui ont subi de violentes formes : le rail, l’éducation, la santé, la poste, les communications, l’énergie... Sans oublier les suppressions d’emplois dans le privé pour assouvir la voracité des actionnaires et sous couvert de chantage à l’emploi.
Les chômeuses et chômeurs vont également devoir endurer une réforme qui va encore plus les marginaliser et les rendre responsables de leur situation. Le chômage de masse est pourtant l’un des résultats directs de l’application des politiques libérales menées depuis 50 ans.
Les étrangères et étrangers, avec ou sans papiers, en plus d’avoir quitté leur pays, payent le prix fort de leur condition avec la réforme du droit d’asile, la perpétuation du racisme d’État et l’impunité dont jouissent les fascistes. Alors même qu’ielles fuient
souvent les guerres que nos gouvernements font ou laissent faire.
Les personnes victimes de l’oppression patriarcale souffrent toujours d’agressions sexistes et LGBTQI-phobes. Ce système hétéro-normatif et cis-genré opprime celleux qui revendiquent ou non leurs différences par rapport à la norme de ceux qui ont le pouvoir.
Les militantes et militants politiques et syndicaux de gauche continuent de faire l’objet d’une répression féroce de la part de la police et des institutions judiciaires. Cela démontre encore la dérive de plus en plus autoritaire de l’État. Dernière en date pour preuve, le licenciement du délégué départemental de Sud PTT 92.
On l’observe aussi dans la constitutionnalisation de l’état d’urgence, véritable légitimation d’un mode de gouvernement par la peur ! Sous prétexte d’anti-terrorisme, il a servi et sert encore et surtout à faire taire le camps des progressistes et des révolutionnaires.
Face à toutes les violences de l’État et de ses institutions, la réponse réformiste est un échec dont il faut prendre conscience, sous peine de laisser la voie libre aux fascistes et autoritaires. C’est déjà ce que l’on peut constater en Allemagne, en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni, aux États-Unis et en France. Très récemment, des fascistes ont attaqué des militant.e.s étudiant.e.s à la fac de droit de Montpellier et, depuis déjà des années, le lycée auto-géré de Paris est victime de harcèlement de la part de militants du GUD.
Nous ne pouvons pas continuer à nous voiler la face et penser que seul un populisme de gauche peut répondre au populisme de droite ou que seule la réforme de gauche peut répondre à la réforme de droite. L’histoire des expériences révolutionnaires et l’état actuel du mouvement social en France et dans le monde confirment la défaite des stratégies réformistes face au capitalisme.
Unissons-nous, travailleurs et travailleuses, chômeuses et chômeurs, précaires, opprimé·e·s de genre,(, de classe ?) de race, sur des bases égalitaires et auto-gestionnaires !
Construisons dès maintenant la riposte à ce capitalisme et cet État qui tue, emprisonne, oppresse et détruit les personnes et l’environnement !
Ripostons par l’organisation et la solidarité de, par et pour toutes et tous ! Dans nos lieux de vie et de lutte, au travail et dans la rue !
Contre le patriarcat, le fascisme, le capitalisme, l’État et ses institutions, révolution sociale !