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Face à la violence de l’Etat et du patronat : la grève !

vendredi 17 mars 2006

Le CNE, le CPE et la "loi pour l’égalité des chances" doivent être abrogés. Pour cela, la CNT appelle à manifester samedi 18 mars et à s’auto-organiser au sein des AG de grévistes en prévision, notamment, de la journée de grève et de manifestations du jeudi 23 mars.

Paris, le 16 mars 2006 : contre le CNE, le CPE et la "loi pour l’égalité des chances" Face à la violence de l’Etat et du patronat : la grève !

500 000 personnes jeudi 16 mars dans les rues de France : les étudiants ainsi que les travailleurs en grève démontrent que la mobilisation contre le CNE, le CPE et la "loi pour l’égalité des chances" s’amplifie.

Partout, le nombre des universités mobilisées, bloquées et en grève reconductible augmente. Cela concerne aujourd’hui plus des trois quarts des universités. Les lycéen-nes ont désormais rejoint la mobilisation et se coordonnent. Dominique de Villepin l’avait prédit : la "loi pour l’égalité des chances" ne faisait que préfigurer les attaques à venir contre le Code du Travail. Le mouvement de grève, en s’étendant, démontre que le ministre a été entendu au-delà de ses espérances par une jeunesse soucieuse de son avenir, qui ne se résigne pas ni ne renonce à l’action collective.

Face à cela, le gouvernement choisit la matraque et les provocations : des interpellations de manifestants ont lieu quotidiennement et les déploiements policiers, notamment à Rennes, Paris ou Lyon révèlent les difficultés du gouvernement à imposer sa politique autrement que par le coup de force. Des officines de droite (syndicats étudiants de droite, groupuscules d’extrême droite...) interviennent plus ou moins violemment dans les universités mobilisées cependant que Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, réagit par une nouvelle provocation en affirmant "qu’il ne pouvait assurer qu’il n’y aurait pas de bavures policières aujourd’hui". Attitude totalement irresponsable de la part du premier responsable de la police. Il est clair que le gouvernement joue la stratégie de la tension. Dans cette situation nous devons rester unis et déterminés dans la grève, meilleur rempart contre la répression, les violences policières ou les manoeuvres droitières.

Le CNE, le CPE et la "loi pour l’égalité des chances" doivent être abrogés. Pour cela, la CNT appelle à manifester samedi 18 mars et à s’auto-organiser au sein des AG de grévistes en prévision, notamment, de la journée de grève et de manifestations du jeudi 23 mars.