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Manif du 1er MAI 2005

mercredi 27 avril 2005

Si on te frappe la joue gauche,
tends ton poing !

Pas besoin d’une longue explication : on sait tous qu’on s’en prend plein la
gueule. Que ce soit l’allongement du temps de travail (retraite, 35h, remise
en cause du jour de retraites.), l’augmentation de la précarité (contrat
aidé et interim), la baisse du pouvoir d’achat. Bref l’augmentation de la
violence sociale contre les travailleurs et les chômeurs. Tout cela
accompagné d’une augmentation de la répression pour parquer et contrôler les
victimes de la misère. Le flicage pour essayer d’empêcher toute
contestation, voilà la seule politique qu’ils connaissent. (En témoignent
les récentes violences policières contre les lycéens en lutte.)
Cette politique de régression sociale ne vient pas de nulle part, elle est
le fruit des stratégies de la classe dominante, c’est-à-dire du MEDEF et des
gouvernements successifs dont le but est de favoriser une minorité de riches
au mépris de nous tous.
Pour eux plus d’argent et de privilèges, mais pour nous plus de flexibilité,
de contraintes, de violences et d’angoisses.
Leur combat n’est pas le nôtre !

Il est temps d’avoir une réponse déterminée à ces attaques. Des grèves
sporadiques éclatent ça et là, du conflit des lycéens aux grèves dans les
urgences, les postes, à la SNCM, à Carrefour. des luttes existent. Mais face
aux agressions patronales, il faut aller plus loin.

Il est temps de construire l’unité de tous les travailleurs à la base
(syndiqués, non syndiqués, du public, du privée, hommes, femmes, français,
immigrés, avec ou sans emploi), dans des assemblées générales souveraines,
loin des stratégies des bureaucraties syndicales dont les intérêts ne sont
pas les nôtres, et qui sont plus souvent à la recherche de tel ou tel
privilège, tel ou tel strapontin, que dans la défense des travailleurs.

Nous n’aurons que ce que nous prendrons
Pour obtenir quelque chose il faut plus que des grèves d’un jour et que des
manifestations qui ressemblent le plus souvent à des balades pour militants.
Nous devons tous ensemble imposer un véritable rapport de force et bloquer l
’économie. C’est seulement en attaquant le capital dans ses intérêts, et les
capitalistes dans leur portefeuille qu’on pourra inverser la tendance.
Ce n’est pas des élections qui changeront quelque chose à notre quotidien
mais la prise de conscience de notre force. La convergence des luttes doit
impérativement mener à une grève générale illimitée seule à même de faire
plier ceux qui nous gouvernent et s’en débarrasser. Nous pouvons gérer la
société nous-même !
Ils ont l’argent, les forces répressives, la plupart des médias. Nous avons
le nombre, nous avons nos armes : la grève, les occupations, les blocages, l
’action directe.

Puisque personne ne galère à notre place,
que personne ne décide à notre place !