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Pas de quartier pour les fascistes !

jeudi 20 février 2014

Depuis des années, le Chat noir, local de la CNT 31 situé au 18 avenue de la Gloire, est régulièrement l’objet de dégradations de la part de militants d’extrême droite : tags en tout genre (tags racistes, sigles SS, croix gammées et son lot de croix celtiques, devises franquistes, etc.) mais aussi des dégradations de la façade et de la devanture (panneaux arrachés, serrures détériorées, grille de sécurité forcée, etc.)… Autant d’actes qui en disent long sur la bravoure et la dignité de leurs auteurs.

Ces derniers mois, le rythme de ces dégradations commises par des nervis du fascisme – qui à défaut d’idées, ne manquent pas de persévérance – n’a cessé d’augmenter jusqu’à devenir extrêmement dangereux pour la sécurité de notre local et pour celle des habitants de l’immeuble après une tentative d’incendie de la cage d’escalier où se situe notre boîte aux lettres.

Face à l’évident sentiment d’impunité d’une bande de petits nazillons qui, depuis des années, sème la haine et la violence à Toulouse sans être inquiétée par la Justice – plus soucieuse, semble‑t-il, de reconduire à la frontière des Sans‑papiers – et face aux risques encourus aussi bien par notre local, nos voisins que nos militants, nous avons pris la décision de porter plainte dans l’espoir de mettre, enfin, l’État face à ses responsabilités.

L’impunité dans laquelle se complaisent, aujourd’hui, les groupuscules fascistes toulousains leur a permis, ce week‑end, du 15 et 16 février, de tenter un coup d’éclat par la dégradation systématique de lieux comme l’Espace des diversités et de la laïcité - Centre LGBT, l’Université Toulouse I - Capitole, le cinéma Utopia, le local du Front de gauche 31, le cimetière de Salonique et, une fois de plus, le Chat noir, local de la CNT 31.

Rappelons aussi à celles et ceux qui voudraient avoir la mémoire courte, que ces mêmes nazillons multiplient depuis trop longtemps les agressions physiques. Dernière en date : mercredi 15 janvier 2014, en marge d’une manifestation pacifique contre la venue d’Alain Escada, militant nationaliste d’extrême droite du mouvement catholique intégriste Civitas, un jeune militant a été violemment tabassé par un groupe de fascistes non loin du métro Jean Jaurès. Mais combien d’autres agressions antisémites, homophobes, racistes, sexistes ou xénophobes ont-ils à leur actif ? Doit-on attendre, pour réagir, que quelqu’un meure sous leurs coups ?

La CNT 31 condamne, sans appel, l’intégralité des actes écœurants commis par l’ensemble des groupuscules d’extrême droite de Toulouse. À la haine qu’ils portent en eux, répondons, ensemble, par la solidarité et par l’union antifasciste !

¡No pasarán !

Une manifestation est prévue le samedi 22 février à 14h30, au départ de la rue d’Aubuisson, devant l’Espace des diversités et de la laïcité - Centre LGBT.